Dans un Club londonien, le Président de la section policière – Club des Détectives – propose à ses membres (5) de s’attaquer à une énigme : celle de la mort par empoisonnement de l’épouse d’un candidat à l’entrée au club. Une énigme irrésolue par Scotland Yard qui a conclu à un accident. Chaque membre viendra chaque lundi donner aux autres sa solution. L’ordre de leur passage est tiré au sort. Pari accepté en présence d’un inspecteur invité qui expose l’affaire.
Tous les membres du club sont plus ou moins liés au nouvel entrant qui attribue lui aussi l’empoisonnement de sa femme à un accident, la boîte de chocolats de réclame lui ayant été offerte par un membre du cercle élargi suite à un pari qu’il avait gagné avec sa femme. Lui ayant promis du chocolat, il avait profité de l’offre d’un membre du club élargi, donc semble l’avoir obtenu fortuitement.
Lui-même a consommé deux chocolats et a été légèrement indisposé. Sa femme, plus gourmande en a ingurgités sept qui lui ont été fatals. Le poison est de la nitrobenzine qui se rapproche de l’acide prussique (l’auteur, ni le traducteur ne sont chimistes, semble-t-il).
Chaque membre va utiliser sa sensibilité propre, son caractère, pour désigner le coupable en partant des mêmes données et utilisant sa méthode personnelle.
Il y a la thèse par induction, la déduction, le mélange des genres, la recherche de(s) mobiles, à qui le meurtre va profiter, mais chacun trouvant des « trous » dans l’argumentation des autres.
« Cela montre combien il est facile de trouver ce qu’on veut en choisissant consciencieusement les éléments que l’on préfère et en laissant les autres de côté ».
Finalement le (la) coupable préférera quitter la dernière réunion pour fuir en Afrique du Sud. Quant à la police, elle en restera à l’hypothèse du fou.
Un véritable régal !
Michel Granger
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