|
Il fait chaud à Venise. Brunetti et Vianello vont prendre un café au bar du Ponte dei Greci. La nouvelle enquête de Brunetti démarre lentement. Vianello est inquiet pour sa tante qui se fait escroquer par un gourou. Brunetti rencontre le responsable du service du personnel de la ville qui lui porte des documents montrant qu’une juge et son greffier pourraient être soupçonnés de corruption. Mais quelle chaleur : “Non seulement faisait-il trop chaud pour traverser la ville et rentrer déjeuner chez eux, mais il faisait même trop chaud pour penser à manger.” Brunetti et sa famille vont prendre quelques jours de vacances au frais dans les Alpes. Mais le greffier est retrouvé mort et Brunetti est obligé de revenir et retrouve la chaleur de Venise.
On retrouve dans cette nouvelle enquête tout ce qui fait le charme des romans de Donna Leon. Venise bien sûr, ses canaux, ses petites ruelles et malheureusement ses touristes qu’il faut ménager : “On pouvait bien sacrifier les petits enfants, réduire la population locale en esclavage, massacrer tout homme en âge de voter, violer des vierges sur les autels des dieux : ça ou pire encore, mais surtout, surtout ne touchez pas aux touristes.” Les discussions de Brunetti et Paola sur la société au cours de diners sur leur terrasse, Paola et Henry James, sans oublier Elettra toujours tirées à quatre épingles et toujours aussi habile à pirater les ordinateurs et Patta qui ne pense qu’à sa carrière.
Nul besoin d’improbables tueurs en série, ni de courses poursuites pied au plancher pour nous captiver. Donna Leon nous envoûte d’une autre manière, plus subtile, plus raffinée.
|
