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SOUS LA PEAU DU MONDE - GILLES DEL PAPPAS
Après La Lune/Lunes Blafardes, sept. 2006, 216 pages, 9,50 €
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Gilles del Pappas a délaissé pour un temps Le Grec, héros récurrent de treize de ses romans, pour donner à une jeune maison d’édition, « Après la lune » un polar vrai de vrai, noir comme Irish, dur comme Ellroy, intitulé Sous la peau du monde. C’est l’histoire classique du règlement de comptes tardif d’un fauve solitaire, au visage et au corps stigmatisés par les tortures que lui ont jadis infligées trois de ses anciens « amis » après un hold up raté par sa faute. Pour assurer sa vengeance « ce plat que se mange froid », « Lazare » le Ressuscité d’entre les morts, fait appel aux services d’une jolie « chèvre » qui attirera vers le piège les trois fauves à abattre. C’est Maria, jolie plante vénéneuse, qui accepte contre finance promise de jouer l’appât. Jusqu’au coup de théâtre final, Del Pappas déroule la mèche lente de sa machine infernale avec une vraie maîtrise.
Jean Contrucci
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