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JEANNE DESAUBRY -HOSTO Krakoen, novembre 2006, 349 pages, 9 €
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4° de couverture : Ambiance mortifère à l'hôpital Saint-Cyrille. Quand on y meurt, en général c'est dans un lit. Aussi la découverte d'un cadre hospitalier gisant sous son bureau le crâne fracassé inaugure-t-elle une manière inédite de passer de vie à trépas dans l'établissement. Pour quelles raisons Soline Porpiglia a-t-elle été assassinée ? N'avait-elle pas la fâcheuse habitude de fourrer son joli nez dans des endroits empestant davantage la magouille que l'éther ? Ou serait-ce le crime d'un prétendant éconduit, trop longtemps martyrisé par cette belle allumeuse ? A force d'explorer des hypothèses hasardeuses, d'emprunter des pistes sans issue, Marc Perrin, flic de la Crim, s'arrache les cheveux et commence à flairer un coup fourré. Il ne va pas être déçu… Et si la réponse à ses interrogations n'était pas celle qu'il attendait ?
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Pour un premier roman c’est une réussite et Jeanne Desaubry fait preuve d’une grande maturité. Sur la trame classique d’un “procédural” : un meurtre et l’enquête qui s’ensuit, elle a construit un roman extrêmement attachant grâce à des personnages crédibles et particulièrement humains. On pense à l’héroïne Claudette Méjean régulièrement harcelée par sa supérieure ce qui lui donnerait un mobile très valable. Marc Perrin, le flic chargé de l’enquête qui l’a connue autrefois et la défend contre son coéquipier qui en fait la suspecte numéro un. Ainsi résumé très succintement ce roman pourrait paraître très classique et chargé de clichés, mais l’auteur a su les éviter avec adresse et puis soudain le roman bascule et se teinte de noir et... et ne comptez pas sur moi pour vous en dévoiler davanatge ! Lisez-le et vous comprendrez.
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