J'ai aimé
25_Exbrayat ce mort que nul n'aimait

Exbrayat - Ce mort que nul n’aimait
dans Exbrayat - le Masque, intégrale tome 3, 1179 pages, 1993.

4° de couverture du tome 3:
Des arènes de Séville aux collines des Brecon Beacons, de Delft la tranquille aux banlieues de Hambourg, en passant par les rudes villages du Piemont, les pubs de la verte Iralande, les canaux d’Anvers ou les troubles ruelles du Barrio Chino à Barcelone, c’est toute l’Europe de l’Après-guerre aux années 60 qui prend corps au fil des pages parmi les plus célèbres d’Exbrayat - notamment Vous souvenez-vous de Paco ? qui lui valut le prix du Roman d’Aventures en 1958.
Après les Imogène et les Tarchini, chefs-d’oeuvre incontesté du roman policier humoristique à la française, c’est une autre facette du talent d’Exbrayat qui est mise en lumière : le chroniqueur drôle et insatiable, gourmand d’exotisme, fin connaisseur de tous les peuples d’Europe.
On s’étripe à chaque chapitre, dans toutes les langues du continent, mais le roman policier reste partout le même conte de fée, comme le dit Exbrayat lui-même : “Il y a le héros blanc, le héros noir et la jeune fille pure...”

Un autre livre comme le Craig Rice qui dormait dans son coin, au hasard, pour le titre j’ai ouvert Ce mort que nul n’aimait. Un cadavre au visage défiguré à été repâché dans un canal. Aucun papier. Un appel a été publié dans la presse. Un jour un marinier se présente. il pense savoir qui est le noyé.
Un roman qui fait penser à Simenon, par son atmosphère lourde et lente, avec son flic opiniâtre qui  ne lâche pas ce marinier, un homme puissant auquel il ne fait pas confiance, qui doit cacher quelque chose, mais quoi ? Et il y a le reste de la famille qui vit dans l’ombre de cet homme respecté dans le mileu des mariniers.
Une sorte de duel s’engage entre les deux hommes.
Qui va craquer le premier ? Le “petit” flic ? Le colosse ?
Un bon roman.

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