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Le roman commence ainsi :
“Au cours de ses vingt années d’existence, il était arrivé tant de choses à Shirley Campbel - et désagréables, pour la plupart - qu’elle ne fut pas surprise d’entendre deux inconnus annoncer qu’ils voulaient la tuer.”
Shirley (titre original du livre) est une fille “à la coule”, à la langue bien pendue, une fille “à qui on ne la fait pas”. Sa réponse préférée est : “Tu peux crever”.
C’est avec plaisir qu’on suit les tribulations de cette fille qu’une bande malfrats pas très futés veut embrigader dans une combine à la noix.
Avec des dialogues pas piqués des vers, il s’agit d’un bon “petit” polar “sans prétention” qu’on lit pour se distraire, et qui le fait très bien, c’est rondement mené, ça se laisse lire un petit sourire aux lèvres. On passe un bon moment. Que demander de plus ?
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