Après nous avoir enchantés par ses trois premières « aventures de William Tharps » relatées par l’avocat Lynham (une sorte de Dr Watson de Sherlock Holmes), l’auteur de cette affaire de momie utilisée comme cachette de documents semble incapable de terminer le volume forfaitaire de son livre. Et de le tirer en longueur au grand dam du lecteur qui se demande où il veut en venir. Heureusement, il en vient enfin à bout sans grande surprise pour nous offrir un supplément de 30 pages, nous gratifiant d’un petit bijou au titre de : « Le drame de Highgate » où il renoue avec son talent de conteur d’intrigue avec mort en chambre close et vol de billets en un pastiche intéressant d’Edgar Poe, cinquante ans après…
Un usurier est retrouvé mort dans sa chambre, toutes portes fermées à clé de l’intérieur. Il semble avoir été frappé à mort par un coup reçu par derrière…
W. Tharps et l’avocat Pastor Lynham se rendent sur les lieux et inspectent les locaux : portes, cheminée, parois, plinthes, etc. Pas de trappes, ni de passages secrets. Le mystère apparaît entier.
Tharps découvre un morceau de ficelle doré qui devait servir à l’usurier pour confectionner ses liasses de billets et un carreau cassé à la fenêtre permettant à un bras « démesuré d’accéder jusqu’à l’espagnolette intérieure… » Du cousu main » pourrait-on dire.
Du coup, le détective vedette a déjà sa version de ce vol et de cet « assassinat ». Je vous laisse découvrir les coupables. Mais l’un d’eux est déjà en prison…
Michel Granger
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