...Dénouement final qui réserve une belle surprise, mais, bien sûr; je n’en dirai pas plus !
Hélène Calvez publie peu et c’est dommage. Dans ce roman elle multiplie les énigmes, outre le “classique” meurtre en chambre close, avec une solution qui tient la route (car dans ce genre de romans la solution du problème est quelques fois un peu tirée par les cheveux, ce qui n’est pas le cas ici) elle nous propose pas moins de 6 autres énigmes : une pierre qui tombe d’un mur avec une trajectoire des plus curieuses, un temple qui disparaît, bilocation, voyage dans le temps, vol d’objets sur un personnage endormi sans la moindre traces de pas dans le sable autour de lui. Est-ce que ce sont les djins ? Et en Australie est-ce que ce sont les esprits qui ont frappé ? La magie est présente tout au long du roman et donne une unité à ces affaires éloignées les unes des autres dans l’espace. Mais outre les problèmes spécifiques à ce genre de romans, il y a la qualité de l’écriture et l’on devine avec quelle jubilation elle l’a écrit, d’autant plus que certains personnages du roman sont des amateurs de crimes impossibles ce qui nous vaut quelques remarques comme : “- Je ne sais pas si c’est votre cas, mais je prends grand plaisir à lire les énigmes de chambres closes. Des histoires policières, j’en ai lu des volumes. Je me suis intéressé au “noir”, ai goûté au “thriller” mais je suis resté au roman à énigmes. A l’intérieur de cette catégorie, une variété me passionne : celle des crimes impossibles, ces meurtres dont la mise en scène défie la raison. Certes, parfois les solutions sont invraisemblables, d’autres font appel à une imagination que je n’ai pas, mais je reste néanmoins admiratif face à l’esprit créatif de ceux qui les conçoivent.” Je partage l’opinion de ce personnages, et je suis admiratif de ce que fait Hélène Calvez.
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