J'ai aimé
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Anthony Horowitz - La maison de soie
Livre de poche, septembre 2013, 381 pages, 7,90€

4° de couverture :
Un an après la mort se Sherlock Holmes, le docteur Watson entreprend de consigner l’une des enquêtes les plus noires qu’il a menées avec le célèbre détective.
Londres, novembre 1890. Edmund Carstairs, marchand d’art, craint pour sa vie. Faute de preuves, Holmes ne peut qu’attendre. Le lendemain, ce n’est pourtant pas d’un meurtre mais d’un vol dont Carstairs est la victime. Holmes l’avait prévu. Ce qu’il ne pouvait imaginer, en revanche, c’est qu’en confiant à Ross, l’un des irréguliers de Baker Street, la charge de monter la garde, il l’envoyait en fait à la mort. Avec ce crime horrible, c’est ce que Londres a de plus sordide qui se révèle aux deux enquêteurs... La partie reprend. Et cette fois, Homes et Watson n’en sortiront peut-être par indemnes.

Je dois avouer que je ne suis pas un fan de Sherlock Holmes, j’ai lu quelques nouvelles et son célèbre Chien des Baskerville et c’est à peu près tout. J’avais ce livre d’Anthony Horowitz  qui dormait sur une étagère et en souvenir de son excellent roman Comptine mortelle, je l’ai ouvert et dès le début j’ai été accroché.
L’histoire démarre par une vente de tableaux à un riche collectionneur américain, malheureusement une bande attaque le train où se trouvent les tableaux qui sont détruits. Carstairs se rend sur place. La bande est retrouvée, mais un des chefs parvient à s’échapper. Plus tard Carstairs pense que  ce bandit a retrouvé sa trace à Londres et il se sent menacé. Puis tout bascule avec le meurtre du jeune Ross et l’histoire prend une toute autre dimension, Holmes se trouve alors confronté à “La maison de soie” une organisation autrement plus dangereuse avec des individus hauts placés aux pouvoirs redoutables et dont “ses tentacules se sont étendus jusqu’à prendre au piège des ministres et des hauts fonctionnaires de la police”. Mycroft demande à son frère de laisser tomber “tu ne sais pas à qui tu as affaire”. Bien sûr Holmes n’en fera rien et  réalisera rapidement combien Mycroft avait raison.
J’ai retrouvé dans ce roman la qualité d’écriture d’Anthony Horowitz,  avec cette tension qu’il sait créer, au service d’une intrigue haletante, riche en rebondissements. Le genre de roman qu’on lit avec avidité, qu’on a du mal à lâcher. J’ai vraiment apprécié. Et je vais commander Moriarty son autre roman de la série “Sherlock Holmes”.

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