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Jean Contrucci - N’oublie pas de te souvenir
H.C. Editions - septembre 2019 - 277 pages - 19€.

4° de couverture.
Août 1943. Hélène Newman, 26 ans, vient d’être parachutée de nuit au dessus de la France occupée. Sa mission : rejoindre à Marseille le réseau anglais Junkman et ses agents infiltrés pour instruire et armer la résistance locale. Le grand port sous la botte nazie n’a pas de secrets pour elle : cette Anglaise y a passé son enfance ! Hélène est de retour, prête à sacrifier sa vie pour libérer sa ville natale. Face à la Gestapo, alliée à la pègre locale , son rire éclate comme un défi. Entre deux sabotages, le cœur de Julien chavire pour les yeux de la belle espionne.
Mais la guerre sépare ceux qui s’aiment.
Inspirée d’une histoire vraie, ce roman rend hommage à trois héros de l’ombre dont le silence sous la torture a sauvé la vie de leurs camarades français.

Il y a parfois dans la vie des coïncidences qu’on croirait sorties de l’imagination fertile d’un auteur de romans. Et pourtant … Il y a 25 ans Jean Contrucci a acheté pour sa fille un petit deux pièces, 8 rue Mérentié à Marseille. Plus tard sa fille a quitté l’appartement et Jean Contrucci l’a repris pour en faire son bureau où il venait écrire ses romans. Quand il est venu s’y installer il a remarqué une plaque commémorative qui avait été apposée entre temps. Elle était dédiée à la mémoire de trois officiers britanniques qui avait été parachutés en France pour y organiser et armer la résistance en Provence. Jean Contrucci, historien de sa ville, auteur de nombreux romans, ne pouvait pas ne pas s’intéresser à cette histoire. Il en a d’abord tiré un récit intitulé 8 rue Mérentié, dédié à la mémoire d’Eliane Sophie Plewman, qu’on peut lire sur son site.

Aujourd’hui Jean Contrucci nous offre une version romancée de cet épisode méconnu de la résistance à Marseille et en Provence où il brosse le portrait d’une Eliane Plewman (Hélène Newman dans le roman) véritable héroïne pour laquelle on devine l’admiration qu’il a eu pour cette femme intrépide et courageuse qui a su résister aux tortures pour ne pas dénoncer les membres de son réseau.

Et autre coïncidence extraordinaire, Jean Contrucci a habité dans l’appartement même où s’était installé le chef du réseau et où il y a été arrêté par la gestapo. Un épisode dramatique que Jean Contrucci, connaissant parfaitement les lieux nous fait revivre avec une force incroyable.

Admirable.

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