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BABY KING : JEAN-CLAUDE RENOUXN
L’Harmattan, nov. 2005, 106 pages, 11,50euros

4° de couverture :
Baby King n’a qu’un but dans la vie : devenir bluesman. Pas facile quand on bégaie des doigts ! Mais il y a la légende de Robert Johnson, musicien exécrable des années 30, qui disparut deux ans et qui jouait comme un dieu quand il réapparut ! On dit qu’il vendît son âme au diable en échange de ce don, et Baby King est prêt à tenter la même aventure.
Sue-Helen aime le blues et les hommes mais aucun d’amour. Mis à part Abe, mais Abe est un ange et, c’est bien connu, les anges n’ont pas de sexe.
Thérèse est femme de ménage. Un déserteur du Vietnam lui parle un jour d’une autre femme de ménage, devenue une star du blues, là-bas, à Chicago…

Jean-Claude Renoux, sur la lancée de son précédent livre « Un cochon de trop », et sur fond de blues, nous conte la vie des gens ordinaires que la passion va transformer ou détruire.
Entre autodérision, tendresse et humour noir, l’auteur nous livre une collection de portraits qui ne peut laisser le lecteur indifférent.

Je n’ai rien à ajouter à la présentation de l’éditeur. Tout est dit : tendresse, humour noir. Chaque texte en est pétri. Jean-Claude Renoux arrive à nous émouvoir ou à nous faire sourire à partir de faits divers banals. Il a un sens inné pour croquer en quelques lignes un personnage, une situation.
Ses textes sont courts mais son talent est grand. Un joli recueil qui se termine par plusieurs textes de “blues” qu’on aimerait entendre mis en musique.

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