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Meurtre d’un milliardaire suisse - J. S. Valdez L’Ecailler du Sud, oct. 2005, 383 pages, 9 euros
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4° de couverture : Après Trente loups gris, la gendarme Clara Wyler nous revient pour une nouvelle enquête. Une nouvelle fois, avec Meurtre d'une milliardaire suisse, l'auteur plonge son héroïne dans des investigations qui ne se contentent pas d'être criminelles. S'il y a ici des meurtres, force sera de constater que c'est sur fond de raison d'état qu'ils se produisent. Ingrid Kolbe, riche industrielle helvétique, est-elle allée trop loin contre le "système"? C'est aussi ce que Clara Wyler devra dénouer au fil de ces pages palpitantes qui allient le sérieux à l'humain avec un remarquable sens du récit.
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Du polar haut de gamme
Elle est riche à milliards (de francs suisses !) et pourtant Ingrid Kolbe ne s’est-elle pas mis en tête de « moraliser le capitalisme ? » en rompant brutalement avec les manières et habitudes du groupe industrialo-financier dont elle préside le conseil de surveillance ? Il en faudrait moins - dans cet univers impitoyable - pour se retrouver massacrée au poignard dans son mas du Lubéron. Pour faire bonne mesure le tueur a abattu Floriana, la sulfureuse compagne de la milliardaire, retrouvée flottant dans la piscine une balle en plein cœur. Ils sont nombreux ceux qui avaient intérêt à mettre un terme aux projets de la riche industrielle dont le groupe multinational est présent dans tous les continents et secteurs de l’activité humaine. Clara Wyler la capitaine de gendarmerie rencontrée dans Trente loups gris, du même Joachim Sebastiano Valdez est chargé de cette délicate enquête qui, du Lubéron à Berne, de Sète à Marseille, de Stockholm à Zürich la lance aux trousses de gens de pouvoir et d’ombre qui manipulent, trafiquent, influent, décident du sort des individus ou des groupes concurrents sur claquement des doigts. Meurtre d’une milliardaire suisse est un thriller politico-financier mené de main de maître, bien ficelé, dont les rebondissements incessants tiennent comme il se doit le lecteur « accroché » de bout en bout.
Jean Contrucci
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