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Trois accidents suspects se produisent en l’espace de quelques jours : un contrôleur des douanes écrasé sous une caisse en cours de chargement sur un paquebot : dans sa main un paquet d’héroïne. Un agent spécial du service du fisc américain écrasé par un camion transportant de telles caisses en gare de Batignolles. Un professeur des Beaux Arts tué, le cœur transpercé par un stylet devant l’Académie de Musique où il s’attaquait au canif à une œuvre de Carpeaux…
Trois victimes en trois jours sur lesquelles on trouve un papier avec la date du jour et une croix de Saint André dessinée : la signature de l’assassin. Le chef de la Sureté convoque le commissaire Gabriel pour lui confier l’enquête qui s’oriente autour d’une société de fabrication de statues en plâtre distribuées dans le monde entier. Le directeur en a laissé la direction à son fondé de pouvoir…
Et l’hécatombe continue avec un manutentionnaire égorgé ayant dans sa poche la même signature que le commissaire désigne comme « Monsieur X. », l’auteur de tous ces crimes. Avait-il remarqué, ce manutentionnaire, quelque chose dans le cadre de ses activités professionnelles ? Un sachet de drogue est trouvé dans le placard de son vestiaire. Un sculpteur disparu est découvert mort à l’intérieur du corps creux d’une statue …
Dans le cadre de l’enquête, la police suit la femme de l’industriel qui s’est rendue dans l’entreprise : elle y disparaît. De même pour le fondé de pouvoir…. Le commissaire Gabriel s’y rend lui-même et est assommé et ligoté. Il s’en sort sans blessure, mais avec une étiquette épinglée sur son col où l’on peut lire écrit en rouge : « Monsieur X ne travaille pas le dimanche » ! 6 hommes morts en une semaine… sauf le dimanche !
Un livre qui fait suite à l’excellent « Docteur Karel Hendryx » (Ventillard) et qui donne envie de lire les autres livres de l’auteur.
Michel GRANGER
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