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L’ENIGME DU MONTE VERITA - JEAN-PAUL TÖRÖK
France Univers - 2007 - 217 pages - 19 €

4° de couverture :
Pierre Garnier, jeune et brillant universitaire, est atterré. Sa charmante épouse, Solange, aurait déjà eu trois maris. Morts tous les trois. Les deux premiers da la même manière : suicidés - ou assassinés ? - dans une chambre hermétiquement close.
C’est du moins ce qu’a prétendu le diabolique Dr Hoenig, expert en criminologie, peu de temps avant d’être poignardé dans son bungalow par une femme mystérieuse. Deux témoins, à travers la fenêtre, ont assisté à la scène. L’ennui, c’est que du bugalow, fermé à double tour, personne n’a pu s’échapper. Le local, bien entendu a été inspecté de fond en comble : la criminelle a disparu.
De quoi aiguiser les dons de détective d’un groupe d’éminents spécialistes, amateurs de crimes impossibles et d’énigmes mystérieuses, réunis au Monte Verita, sur la rive helvétique du lac Majeur, à l’occasion d’un colloque sur le roman policier.
Nous sommes en 1938, à l’heure de la montée des périls sur une Europe qui croit encore que la paix peut être sauvée. Mais ce qui compte avant tout pour Pierre, tourmenté par d’affreux soupçons, est de faire échapper sa femme à l’arrestation qui la menace. Et voilà que le mort disparaît à son tour du bungalow pourtant verrouillé. Faut-il en conclure qu’il n’a pas rêvé, celui qui croit avoir vu le Dr Hoenig rôder dans le parc, au milieu de la nuit ?
Un problème de chambre close, dans la tradition du roman à énigme, en hommage à John Dickson Carr.

Ce quatrième de couverture résume parfaitement cet excellent roman qui est digne des meilleurs titres de John Dickson Carr.
Un beau meurtre en chambre close, un mort qui marche la nuit et qu’on retrouve plus tard dans un autre lieu tout aussi clos !
Les énigmes s’ajoutent aux énigmes pour notre plus grand plaisir dans une atmosphère d’angoisse que l’auteur distille avec un art consommé du suspens.
Les lieux : les abords du lac Majeur, l’hôtel où sont réunis les congressistes, ainsi que le thème du colloque, ajoutent au charme de ce récit passionnant.
Avec en prime une fin digne de La Chambre Ardente. Ce n’est pas peu dire !
Une réussite totale.

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