J'ai aimé
07_KGiebel_De Force

De force - Karine Giebel
Belfond - mars 2016 - 522 pages - 19,50

4° de couverture.
Le temps de l’impunité est révolu. Le temps des souffrances est venu.
Elle ne m'aimait pas. Pourtant, je suis là aujourd'hui. Debout face au cercueil premier prix. Car moi, j'ai voulu l'aimer. De toutes mes forces. De force. Mais on n'aime pas ainsi. Lorsque j'arrive devant la porte de mon ancienne chambre, ma main hésite à tourner la poignée. En allumant la lumière, je reste bouche bée. Pièce vide, tout a disparu. Il ne reste qu'un tabouret. Sur le tabouret, une enveloppe. Sur l'enveloppe, mon prénom en lettres capitales. Deux feuilles, écrites il y a trois mois. Son testament, ses dernières volontés. Je voulais savoir. Maintenant, je sais. Et ma douleur n'a plus aucune limite. La haine. Voilà l'héritage qu'elle me laisse.
Résumé intérieur :
Un soir d’été, une jeune femme se promène. Elle s’appelle Maud, elle a 20 ans. Elle ne sait pas encore que, dans quelques secondes, sa vie va basculer. Que, dans un instant, un homme va sauvagement l’agresser. Et qu’un autre va la sauver.
Dans les jours qui suivent, le père de Maud, le célèbre chirurgien Armand Reynier, reçoit un terrifiant message de menaces. Il décide alors de faire appel à Luc, le jeune homme qui a sauvé sa fille, pour assurer sa protection et celle de sa famille.
Pour mener à bien sa mission, Luc doit trouver des réponses. Qui en veut au Pr Reynier ? Pourquoi l’agresseur s’en est-il pris à sa fille et pourquoi menace-t-il de recommencer ? Et surtout, pour quelles raisons le chirurgien refuse-t-il obstinément de prévenir la police ?
Très vite, Luc va comprendre que non-dits et secrets hantent cette famille déchirée…

 Encore une fois Karine Giebel a frappé fort ! Très fort.

Son meilleur roman ? Peut-être, sans doute.

Magnifique. Terrible, mais magnifique. De la violence à l’état brut, mais aussi une tendresse à fleur de peau.

Une écriture sèche comme les coups de poings qu’elle nous assène.

Gauche, droite, crochet au foie, uppercut, tout y passe et le lecteur encaisse.

Sonné, mais scotché.

Une écriture visuelle, « cinématographique » : le metteur en scène n’a plus qu’à placer la caméra et à lancer « moteur » !

Magistral !

Une réussite de plus à mettre à son actif.

Karine Giebel vous êtes la meilleure !

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