Juan Nadal, personnage secondaire des enquêtes du commissaire René-Charles de Villemur, est ici le personnage principal. Il a été appelé par un certain Hughes Vic pour rechercher ceux qui ont crucifié son ami sur la porte de la cathédrale St Sernin.
Une bande de malades mentaux, semble-t-il, dont la signature évoque le marquis de Sade. Qui sont-ils ? Quelles sont leurs motivations ?
Leurs actions sont de plus en plus violentes et vont culminer avec le meurtre d’Émilienne de Noirceuil. Contrairement à leurs premières actions gratuites celle-ci pourrait avoir comme mobile l’héritage de cette Émilienne, propriétaire d’une maison dans le centre ville de Toulouse.
Juan Nadal va donc enquêter sur cette Émilienne de Noirceuil qui n’était pas n’importe qui, riche héritière elle a légué sa fortune à son fils, qui serait l’héritier de cette maison. Mobile un peu maigre. Mais non, car cette maison, elle l’avait vendue un mois avant son assassinat.
Retour à la case départ jusqu’au jour où sa jeune et jolie voisine, prostituée occasionnelle, le réveille en pleine nuit pour lui demander de l’aide. Elle dit avoir tué trois individus qui l’avaient agressée. Ils se révèleront comme étant les membres du groupe divin-marquis !
L’enquête de notre privé prend alors un tour nouveau qui va l’entraîner dans le monde de la nuit où se côtoient proxénètes, maîtres chanteurs, femmes fatales et un notaire aux goûts sexuels particuliers.
Filatures, coups tordus, règlements de compte, courses poursuites avec un final explosif, tous les ingrédients sont réunis dans ce polar « à l’ancienne » au bon sens du terme.
Un roman qui apporte une bouffée d’oxygène salutaire dans le monde du roman « noir » actuel avec ce retour aux sources particulièrement savoureux.
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