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RIEN DANS LES POCHES - MICHEL AVERLANT
Editions Ditis, La Chouette, Collection : Police, n°80, 1958

Michel Averlant est un de mes auteurs de romans policiers favoris. Le problème est qu’il n’a plus rien écrit depuis 1965 ! Aussi, tous les 10 ans, je relis son œuvre qui se compose de 16 romans d’action (avec comme héros le dynamique Ludovic Martel) et 4 romans de police pure, tous publiés par Ditis. S’y ajoutent deux mises par écrit d’émissions radiophoniques de « L’homme à la voiture rouge », en collaboration avec Yves Jamiaque et les traductions de 7 romans de science fiction, toujours chez le même éditeur.
Dans une seconde portion de carrière, Michel Averlant a collaboré à la relance de la collection « Le Masque » de la Librairie des Champs Elysées et on lui doit alors quelques traductions de livres d’Agatha Christie. Pour clore le tout, un livre sur Saint-Simon en 1965. Après, plus rien et c’est bien dommage. A 83 ans, il semble bien qu’il ne reprendra pas la plume.
Dans « Rien dans les poches », des poches de selles de cheval contenant le surpoids imposé par le handicap d’une course de galop, lors d’une affaire qui se déroule dans le milieu hippique, il met en scène le détective privé Marceau Laroche flanqué de sa blonde secrétaire Agnès.
Un entraineur célèbre convoque le détective : il a l’impression que sa femme est victime d’un chantage.
A Longchamp, dans le Prix de la ville de Paris, la pouliche Fringale entrainée par lui, favorite malgré le fait qu’elle rende 3 kilos d’handicap à ses principaux rivaux, gagne la course d’une longueur.
Mais, après le pesage, elle est déclassée car le handicap de plomb a disparu du tapis de selle : il y a eu truquage. Qui a ainsi permis aux plaques de plomb de s’échapper pendant la course ?
L’homme de confiance de l’entraineur a mystérieusement. Le préposé à la sellerie est retrouvé pendu manifestement par quelqu’un d’autre que lui-même. La femme de l’entraineur est sauvée de justesse d’un suicide au gardénal. Son fils qu’il a eu avec cette ancienne comédienne a de grosses exigences financières…
Tout cela sur fond de gangstérisme lié à la vie antérieure de la comédienne.
Le détective parvient à désarmer l’assassin lorsque, confondu, il tente de s’échapper.
Puis, il ira rendre une dernière visite à Fringale qui, en retour d’une caresse, lui donnera un coup de langue, incitant le détective à lui glisser à l’oreille : « Tu as raison, ma belle, les hommes sont de vilains animaux ».

Michel GRANGER

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