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Du sang qui est celui d’une femme morte d’un coup de poignard dans une villa de Grasse à multiples locataires…
Une femme qualifiée de belle pécheresse dont l’amant attitré prétend ne pas être venu, le soir du meurtre, à cause d’une lettre lui indiquant une adresse où se rendre pour trouver sa maîtresse dans les bras d’un autre…
Parmi ces suspects internes dont tous pourraient avoir possédé des objets ayant pu servir comme arme du crime, un satyre, un solitaire, genre ours, le mari d’un jeune ménage, un costaud brutal au sous-sol et un vieux paralytique.
En plus un employé de banque dont le violon d’Ingres est le découpage bruyant du bois !
Bien sûr l’amant qui se dit victime de terribles coïncidences est inculpé.
Sa mère vient solliciter l’aide d’un docteur dénommé Claire, dit « Le Toubib », expert criminalistique de Grasse qui a démêlé déjà les deux affaires lesquelles ont fait l’objet des deux livres précédents de l’auteur publiés chez Colbert.
Le Toubib démêle cette affaire avec brio parvenant à faire le tri entre tous ceux qui ont convoité la fille ostensiblement où à l’insu de leur entourage et tous les faits susceptibles de brouiller la piste ; notamment le vol du magot de la victime perpétré là pour faire croire à un crime de voleur.
Le coupable s’est doté d’un tel alibi que sa culpabilité nécessite à priori une dématérialisation de sa personne ou une « biloculation » : la propriété de se trouver à deux endroits en même temps qu’on appelle aujourd’hui : bilocation.
Or le Toubib dévoile un subterfuge simplissime né dans l’esprit pervers du protagoniste qui prête a priori le moins le flanc à suspicion.
Malheureusement, l’assassin va échapper à l’accusation en se réservant une sortie apte à lui épargner les affres d’avouer des appétits sexuels ensommeillés mais déchaînés par les « bruits » de la belle pécheresse, les murs de ce genre de villa ne laissant rien ignorer de ce qui se passe dans les appartements contigus même en pleine intimité.
Un livre plaisant à lire. Une histoire fort plausible. Bref… de quoi inciter à chercher les deux premiers livres de l’auteur sur http// : www.bookfinder.com.
Michel GRANGER
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