Michel Bussi - Mon coeur a déménagé
Pocket, novembre 2024, 478 pages, 9,20 €

4° de couverture :
" Papa a tué maman. "
Rouen, avril 1983. Ophélie a - presque - tout vu, du haut de ses sept ans. Mais son père n'est pas le seul coupable. Un homme aurait pu sauver sa mère.
Dès lors, elle n'aura plus qu'un but : retrouver les témoins, rassembler les pièces du puzzle qui la mèneront jusqu'à la vérité. Et, patiemment, accomplir sa vengeance … Enfant placée en foyer, collégienne rebelle, étudiante évoluant sous une fausse identité, chaque étape de la vie d’Ophélie sera marquée par sa quête obsessionnelle et bouleversante.

« Un tourbillon de suspens » Libération
« Michel Bussi fait la démonstration de sa maîtrise et de son humanité » Le Télégramme
« Avec ce récit initiatique, mi-polar mi-roman social, le romancier pose un regard personnel et humain sur l’enfance en déshérence » Midi Libre.

Qui a tué Maja, la mère d’Ophélie ? Son père, encore ivre mort, qui la poursuivait et qui l’aurait poussée de la passerelle ? A-t-elle sautée pour lui échapper ? Une voiture l’aurait renversée volontairement ?
Avant de partir Maja a appelé l’homme de l’assistance, il n’a pas répondu, et Ophélie n’aura de cesse de traquer cet homme responsable de la mort de mère d’après elle.
Pas vraiment un polar, on pourrait le qualifier comme dans un programme télé de  « drame ».
On suit le parcours d’Ophélie, dans son foyer, puis plus tard à l’université dans son enquête obsessionnelle envers cet homme qui aurait pu sauver sa mère.
Un roman bouleversant, chargé d’émotion, avec ce qu’il faut de rebondissements pour tenir le lecteur en haleine jusqu’à la dernière page.
Une petite phrase quand Ophélie participe aux manifestations étudiantes, nous sommes dans les années 80 : « Je commence à comprendre pourquoi Bayrou, Juppé et Chirac ne veulent pas nous rendre les millions. L’université est une machine à donner une conscience politique à toute une génération, alors qu’ils rêvent sans doute de ne gouverner que des moutons »