Michel Cousin - La voix du sang.
Presses de la Cité collection Punch 1977, 196 pages. Disponible au format numérique.

4° de couverture
Le commissaire Marin sortit de l'immeuble au moment où les agents dispersaient les amateurs de spectacle morbide. Les agents s'écartèrent pour le laisser passer. Le corps était déjà recouvert d'une couverture et un brancard était posé à côté de lui. Un gradé releva la tête et, voyant le commissaire, l'entraîna un peu à l'écart. - Il est mort ? demanda le policier. - Bien entendu ! Il était même mort en arrivant en bas, répondit le gradé.
- Crise cardiaque ? - Sûrement pas ! Une balle dans le poumon gauche ! Le commissaire se pétrifia. Il était certain que pas un de ses hommes n'avait tiré. - Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? Nous n'avons pas fait usage de nos armes, il se rendait ! L'inspecteur Lefebure rejoignit le commissaire à cet instant et poussa un sifflement d'étonnement. - On dirait que l'enquête va rebondir, commenta-t-il.

Michel Cousin était un des piliers de la collection Un Mystère aux Presses de la Cité, puis au Fleuve Noir sous son nom ou celui de Michel Germont, ses romans policiers mettaient souvent en scène le trio classique mari, épouse, maîtresse, ce n’était pas encore la mode des serials killers ! Et c’est ce trio qu’on retrouve dans ce roman.
Prétextant un séminaire Nicolas Bernier part en week-end avec sa maîtresse. Lors d’une promenade en forêt celle-ci est touchée par une balle. Nicolas prend sa maîtresse dans la voiture pour la conduire à l’hôpital, mais elle décède en cours de route. Affolé il tente de dissimuler le corps en le noyant dans un étang. Malheureusement il est retrouvé très rapidement. L’enquête commence et petit à petit l’étau se referme sur Nicolas qui n’a pas d’autre solution que de mener sa propre enquête pour trouver le vrai coupable.
Un roman « classique » mené à vive allure, très agréable à lire et qui ménage un bon suspens.