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La caverne des idées : : José Carlos Somoza Babel, 2003, 346 pages, 8 €
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4° de couverture : Un éphèbe est retrouvé mort dans les rues d'Athènes. Son ancien mentor à l'Académie sollicite les services d'un fin limier : Héraclès Pontor, le Déchiffreur d'Enigmes. Le philosophe platonicien et cet Hercule Poirot à l'antique s'emploient avec passion à trouver la Vérité et, accessoirement, le coupable. Car la joute philosophique se superpose à l'investigation policière, tandis que les crimes s'enchaînent L'histoire de ces crimes est aussi l'histoire d'un manuscrit qu'un traducteur retranscrit sous nos yeux, l'annotant inlassablement en pensant l'éclairer, ignorant que son destin de personnage est d'établir la revanche de la littérature sur la philosophie, de démontrer que seule la fiction contient toutes lès vérités du monde. En Angleterre, La Caverne des idées a obtenu le Gold Dagger Prize
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Un roman policier philosophique mais qu’on lit sans s’ennuyer un seul instant, bien au contraire ! Mais aussi un roman policier historique, puisque se passant à Athènes à l’époque de Platon. Mais aussi un roman policier tout court avec des meurtres, une enquête embrouillée, des interrogatoires, de fausses pistes et bien sûr découverte du meurtrier au dernier chapitre, comme il se doit. Mais c’est un peu plus que tout cela avec ce traducteur mystérieux dont on ne sait à quelle époque il se situe, qui éclaire certains passage, qui donne des clés, qui s’interroge et qui nous fait nous interroger sur ce texte, sur les personnages et qui entretient un double suspens avec l’enquête d’Héraclès Pontor et sa propre enquête sur le manuscrit. Un très beau roman d’une extrême originalité, j’allais écrire un roman intelligent ! Un roman qu’il faut avoir lu.
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