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Terminus Elicius - Karine Giebel Rail Noir, juin 2004, 236 pages, 17€.
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Marseille-Istres et retour. Trajet ferroviaire quotidien pour Jeanne, qui berce ainsi sa souffrance dans une routine aussi chronométrée que les rames de cette ligne de la Côte Bleue. Son travail au commissariat, le bonjour journalier du capitaine Esposito... Pas d'imprévus, pas de surprises. Sauf... "J'aime à savoir que vous lisez mes mots (...) Vous êtes si belle, Jeanne. Si touchante et si belle (...) Ne m'oubliez pas. Dans votre coeur, je continuerai d'exister. Et c'est le plus bel endroit pour exister. A bientôt, mon amour..." Elicius. Aimée d'un dieu, elle, simple mortelle ! Mais, entre son admiration pour Esposito et les foudres jupitériennes, Jeanne devra choisir... Et s'embarquer pour un voyage au delà des frontières du bien et du mal. Un voyage au bout d'elle-même. Un voyage parsemé de morts. Un voyage sans retour...
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Roman d’une grande force et d’une grande beauté, Terminus Elicius renouvelle de façon subtile le thème du tueur en série. La vie de Jeanne se trouve bouleversée lorsqu’elle reçoit cette lettre de celui qu signe Elicius. Une lettre d’amour ! Elle qui se sent si insignifiante ! La voilà transformée. Le lendemain elle reçoit une nouvelle lettre. Et là c’est l’horreur. Il lui avoue être le tueur que la police recherche. Mais il la prévient : si elle parle à la police, il la tuera. Il sait tout d’elle, il sait où elle travaille, où elle habite. Et il continue à lui écrire des mots si doux, si tendres... Elle est aimée, elle ! Jeanne ! Mais par un monstre. Mais est-il vraiment ce monstre que décrit la presse ? Ses lettres sont si touchantes, si différentes de ce que l’on peut imaginer ! Et c’est avec avidité qu’on tourne les pages, pris au piège de ce roman envoûtant. Pour un coup d’essai, c’est un coup de maître !
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