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MEURTRES POUR REDEMPTION - KARINE GIEBEL
Fleuve Noir - Août 2010 - 767 pages - 21,90 €

4° de couverture :
Tous les soirs se ressemblent, les nuits aussi. Et les jours, c’est pareil.
A quoi se raccrocher alors ?
Là, au coeur de la perpétuité.

Marianne, vingt ans.
Les miradors comme unique perspective, les barreaux pour seul horizon. Perpétuité pour cette meurtrière.
Une vie entière à écouter les grilles s’ouvrir puis se refermer.
Indomptable, incapable de maîtriser la violence qui est en elle, Marianne refuse de se soumettre, de se laisser briser par l’univers carcéral sans pitié où elle affronte la haine, les coups, les humiliations.
Aucun espoir de fuir cet enfer. Ou seulement dans ses rêves les plus fous.
Elle qui s’évade parfois, grâce à la drogue, aux livres, au bruit des trains. Grâce à l’amitié et à la passion qui l’atteignent en plein coeur de l’enfermement.
Pourtant, un jour, l’inimaginable se produit. Une porte s’ouvre.
On lui propose une libération...conditionnelle.
La liberté Marianne, tu dois en rêver chaque jour, chaque minute, non ?
Oui. Mais le prix à payer est terrifiant.
Pour elle qui n’aspire qu’à la rédemption...

Ce roman a été publié il y a quelques années aux éditions Rail Noir dans une présentation peu attirante, voici ce que j’écrivais à ce moment-là :
Attention : ce roman “fait” 555 pages en petits caractères, du Times 7 ou 8. Il faut avoir de bons yeux, mais n’hésitez pas à vous y plonger,
Heureusement Le Fleuve Noir a eu la bonne idée de le rééditer en offrant un magnifique écrin à ce bijou de roman noir. Plus besoin de loupe pour lire cette histoire implacable.
Vous serez aspiré par un tourbillon de terreur,  par un gouffre sans fin, le gouffre de cette prison, où règnent la violence et la haine,  où la cruauté des matons sadiques est sans limites.
Il est courant de dire d’un livre “c’est un roman coup de poing” ! Ici c’est un roman coup de massue !
L’univers carcéral y est décrit avec une violence inouïe. Un roman d’une dureté incroyable, mais aussi par moments traversé par une incroyable tendresse.
Karine Giebel avait montré, avec son premier roman, Terminus Elicius, des qualités qui laissaient augurer du meilleur. Elle avait confirmé ici tout son talent avec ce roman époustouflant maîtrisé de bout en bout avec un sens aigu du suspens digne des plus grands.
Une réussite totale.

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